Stage : L'impact Combiné Des Aménités Urbaines - Lyon, France - INRAE

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Entreprise vérifiée
Lyon, France

il y a 3 semaines

Sophie Dupont

Posté par:

Sophie Dupont

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Description
**Présentation INRAE**:
L'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (INRAE) est un établissement public de recherche rassemblant une communauté de travail de personnes, avec 268 unités de recherche, de service et expérimentales, implantées dans 18 centres sur toute la France. INRAE se positionne parmi les tout premiers leaders mondiaux en sciences agricoles et alimentaires, en sciences du végétal et de l'animal. Ses recherches visent à construire des solutions pour des agricultures multi-performantes, une alimentation de qualité et une gestion durable des ressources et des écosystèmes.

**Environnement de travail, missions et activités**:
Vous serez accueilli(e) au sein du Laboratoire Ecosystèmes et Sociétés en Montagne (LESSEM) d'INRAE, situé sur le campus de l'Université Grenoble Alpes. Vous intégrerez l'équipe pluridisciplinaire ASTRRE (économie, aménagement, gestion, géographie, écologie, agronomie).

Votre stage contribuera au projet de recherche QUALITTO portant sur les phénomènes de métropolisation et de littoralisation et leurs impacts sur la qualité de vie, coordonné par le laboratoire ETTIS d'INRAE. Vous bénéficierez d'un encadrement de proximité par trois chercheurs en économie du LESSEM (dont un HDR), et d'un suivi à distance par une chercheure en statistique d'ETTIS (coordinatrice du projet). Le stage s'inscrit dans la suite de travaux antérieurs (Tivadar et Jayet, 2019; Tivadar, 2019; Schaeffer et al., 2016) avec, comme possible perspective (financement non encore acquis), le montage d'un projet de thèse visant à modéliser les effets économiques et socio-écologiques de scénarios d'aménagement du territoire sous contrainte d'absence d'artificialisation nette.

Vous serez en charge de travaux de modélisation d'économie urbaine théorique et d'analyse statistique

L'objectif du stage est d'enrichir nos connaissances théoriques et empiriques sur l'effet combiné des aménités naturelles (la proximité du littoral, de la montagne, d'un lac, d'espaces verts ) et des aménités urbaines (historiques et modernes) sur les choix de localisation des ménages, et les structures socio-spatiales qui résultent de ces choix. En pratique, l'examen empirique du cas des villes françaises littorales servira de source d'inspiration pour la construction d'un modèle théorique de ville littorale. Cet exercice de modélisation - sans contrainte de sobriété foncière - est une étape préliminaire au développement d'un cadre d'analyse de la mise en œuvre de l'objectif « zéro artificialisation nette » promu par le législateur (loi Climat et Résilience du 22 août 2021).

La présence d'aménités naturelles est un facteur d'attraction important pour les choix résidentiels. C'est tout particulièrement le cas pour les ménages aisés, du fait de leurs préférences et de leurs revenus, qui leur permet d'habiter les quartiers proches de ces aménités, souvent caractérisés par des prix fonciers et immobilier plus élevés. La présence d'aménités urbaines est un autre facteur de localisation important. Ces dernières englobent des aménités modernes, qui dépendent des conditions économiques courantes des quartiers (notamment du niveau du revenu des habitants), et des aménités historiques, qui sont un héritage du passé (monuments, bâtiments, autres infrastructures). Les aménités historiques sont le résultat d'un processus d'accumulation d'aménités modernes au cours du temps, qui s'ajoutent au stock d'aménités historiques. Comme pour les aménités naturelles, la présence d'aménités urbaines est un facteur particulièrement attractif pour les classes sociales les plus aisées. On s'attend à ce que les localisations des aménités naturelles et des aménités urbaines ne soient pas indépendante : la présence d'aménités naturelles peut déclencher le processus endogène de création d'aménités urbaines, et donc renforcer encore plus l'attractivité des localisations proches de ces aménités naturelles.

Le stage impliquera une première étape empirique, avec pour objectif d'analyser les structures sociales des aires d'attraction urbaines littorales de France métropolitaine, et d'identifier les éventuels schémas de localisation des différentes classes sociales par rapport à la proximité du littoral. La deuxième étape sera consacrée à la modélisation théorique (mathématique) des choix de localisation des ménages, en combinant deux modèles existants : un modèle urbain monocentrique dynamique avec aménités urbaines endogènes et un modèle urbain littoral avec aménités naturelles exogènes. Étant donné la complexité du modèle, l'équilibre urbain ne sera pas calculable analytiquement, et des simulations numériques seront nécessaires. Ces simulations permettront d'étu

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