Doctoral Student in Electronuclear Fuel Cycle - Orsay, France - CNRS

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Entreprise vérifiée
Orsay, France

il y a 2 semaines

Sophie Dupont

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Sophie Dupont

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Description
Cette offre est disponible dans les langues suivantes:

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Date Limite Candidature : mercredi 5 juin 2024

**Informations générales**:
**Intitulé de l'offre **:Doctorant en physique du cycle electronucléaire (H/F)**
Référence : UMR9012-MARERN-001
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : ORSAY
Date de publication : mercredi 15 mai 2024
Type de contrat : CDD Doctorant/Contrat doctoral
Durée du contrat : 36 mois
Date de début de la thèse : 1 octobre 2024
Quotité de travail : Temps complet
Rémunération : La rémunération est de 2135,00 € mensuel
Section(s) CN : Interactions, particules, noyaux du laboratoire au cosmos

**Description du sujet de thèse**:
Analyse des incertitudes associées aux stratégies de multi-recyclage du Pu avec le code de simulation de cycle CLASS

**Contexte de travail**:
Récemment, l'évolution du contexte de l'énergie nucléaire a conduit à des changements importants dans les scénarios proposés par les différentes institutions. En particulier, depuis l'arrêt du projet ASTRID en 2018, le déploiement des réacteurs à neutrons rapides en France est reporté à la fin du 21e siècle. Ce retard et les incertitudes sur le déploiement effectif des RNR ont remis en cause les stratégies existantes d'attente du combustible MOX usé et ont poussé au développement de cycles permettant le multi-recyclage du Pu dans les REP pour éviter l'accumulation de ce dernier. Ce multi-recyclage du Pu dans les REP est au cœur de la nouvelle stratégie de référence française et devrait permettre la gestion du plutonium jusqu'à la fin du siècle sans remettre en cause le déploiement potentiel futur des RNR. Ce déploiement du multi-recyclage dans les REP devra se faire dans un parc dont l'évolution de la puissance est conditionnée par les décisions sur le mix électrique français dont les scénarios de RTE 2021 donnent un aperçu intéressant.

Les stratégies du cycle du combustible impliquent la prise en compte d'un très grand nombre de possibilités et de variables. Même avec les restrictions sur la technologie des réacteurs et l'évolution de la puissance installée, l'espace des possibilités reste très large. De plus, de nombreuses incertitudes affectent les résultats d'une simulation de scénarios, dont les inventaires de matière. Les données physiques comme les sections efficaces à la base des modèles utilisées dans les codes sont soumises à des incertitudes qui peuvent avoir des impacts non négligeables sur certains résultats de la simulation [3,4]. Mais les paramètres opérationnels comme les temps d'irradiations ou les caractéristiques des installations du cycle sont aussi soumis à des incertitudes qui affectent souvent encore plus les résultats des simulations [3,4]. De plus, les processus physiques et chimiques mis en jeu dans le cycle ne sont simulés dans les codes que via des modèles simplifiés [5]. Cela permet d'accélérer le temps de simulation, mais introduit des biais qui affectent également les résultats du scénario.

En parallèle de ces plans de multi-recyclage du plutonium en REP, le déploiement des réacteurs de 4e génération à la fin du 21e siècle ou au début du 22e est toujours planifié. Beaucoup moins contraintes que les stratégies à long terme, les stratégies envisageables à cette échéance sont beaucoup plus libres, mais aussi plus incertains. En effet, le niveau d'incertitude sur l'état potentiel du cycle et les leviers actionnables sont très dépendants de la temporalité.

Depuis plusieurs années, les équipes de recherche impliquées dans ces études autour de la simulation de cycle nucléaire et de l'impact des modélisations utilisées et des incertitudes associées sont organisées au niveau national via des projets soutenus par NEEDS. En continuité de cette histoire, le projet CINEASTE organise actuellement une réflexion forte sur la caractérisation des scénarios et ce que ça implique sur les incertitudes et les temporalités. Ce projet de thèse s'inscrit pleinement dans cette dynamique et conduira à des interactions nombreuses avec les autres acteurs du projet.

Ce projet de thèse vise à de concevoir et de développer une méthode et des outils permettant d'identifier, de caractériser et de propager les erreurs, biais et incertitudes dans une étude de scénario afin d'évaluer l'incertitude sur la capacité d'une stratégie de multirecyclage de plutonium en REP à permettre un déploiement rapide de réacteur de génération 4 au moment de la décision de changement de stratégie.

Le doctorant sera encadré principalement par Marc Ernoult dans le cadre de son ADR, soutenu par les membres de l'équipe RaPhyNEE.
Un point hebdomadaire permettra l'orientation des travaux de recherche et le suivi de l'acquisition des compétences. Cela permettra de mettre en place les actions de formations nécessaires au bon déroulement du proje

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