Doctorant (H/F) - Montpellier, France - CNRS

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Montpellier, France

il y a 3 semaines

Sophie Dupont

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Sophie Dupont

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Description
Cette offre est disponible dans les langues suivantes:

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Date Limite Candidature : jeudi 29 juin 2023

**Informations générales**:
**Intitulé de l'offre **:Doctorant (H/F) en théorie et phénoménologie en Cosmologie**
Référence : UMR5299-VIVPOU-003
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : MONTPELLIER
Date de publication : jeudi 8 juin 2023
Type de contrat : CDD Doctorant/Contrat doctoral
Durée du contrat : 36 mois
Date de début de la thèse : 1 septembre 2023
Quotité de travail : Temps complet
Rémunération : 2135 euros bruts mensuels
Section(s) CN : Interactions, particules, noyaux du laboratoire au cosmos

**Description du sujet de thèse**:
Au cours des deux dernières décennies, le modèle cosmologique Lambda-matière noire (LCDM), basé sur la relativité générale sous l'hypothèse d'une homogénéité spatiale et d'une isotropie à des échelles suffisamment grandes, a été fermement établi par une variété d'observations.
Cela comprend les données du fond cosmique micro-ondes (CMB) et de la nucléosynthèse primordiale, les relevés de structures aux grandes échelles mesurant l'oscillation acoustique baryonique, ainsi que les compilations de la distance-luminosité des supernovae de type Ia (SNIa). Néanmoins, la nature de ses composants dominants - matière noire et énergie noire - et du processus de création de ses conditions initiales - l'inflation - n'est pas encore connue.

À mesure que la précision des mesures s'est accrue, un certain nombre d'écarts intrigants sont apparues entre les valeurs de paramètres cosmologiques prédites dans le modèle LCDM à partir de leur calibration dans l'univers distant (e.g. le CMB) et leur mesure directe dans l'univers local. En particulier, la "tension de Hubble" est un écart significatif (>5sigma) entre la valeur du taux d'expansion de l'univers contemporain - le paramètre de Hubble H0 - mesurée à l'aide de l'échelle de distance cosmologique construite avec les SN1a, et celle déduite des données du CMB. Il existe également une tension moins significative 2-3sigma mais plus ancienne entre la détermination cosmologique et locale de l'amplitude des fluctuations de la matière ( 'la tension de S8'). Ces tensions pourraient être les premières indications de nouvelles propriétés des composantes sombres de notre univers et donnent l'espoir d'accéder à leur nature fondamentale.

Cette thèse s'efforcera d'établir les implications de ces mesures quant à notre compréhension de la nature de la matière noire et de l'énergie noire.
Dans cette thèse, le/la doctorant/e: i) s'appuiera sur des modèles prometteurs issus de la littérature très récente afin de déterminer les caractéristiques nécessaires pour résoudre ces tensions simultanément; ii) calculera le signal attendu dans les observations cosmologiques actuelles et futures afin d'établir univoquement la classe de modèles la plus à même d'expliquer ces tensions.
Une bonne connaissance de la théorie des perturbations cosmologiques, du modèle standard de la physique des particules, ainsi que des compétences en programmation informatique en langages C et python, seront nécessaires pour cette thèse.

**Contexte de travail**:
**Contraintes et risques**:
rien à signaler