Doctorant (H/F) - Marseille e, France - CNRS

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Marseille e, France

il y a 2 semaines

Sophie Dupont

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Sophie Dupont

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Description
Cette offre est disponible dans les langues suivantes:

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Date Limite Candidature : mercredi 3 mai 2023

**Informations générales**:
**Intitulé de l'offre **:Doctorant (H/F) en analyse de données, et signaux biologiques en milieu marin**
Référence : UMR7294-SYLJOV-011
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : MARSEILLE 09
Date de publication : mercredi 12 avril 2023
Type de contrat : CDD Doctorant/Contrat doctoral
Durée du contrat : 36 mois
Date de début de la thèse : 1 octobre 2023
Quotité de travail : Temps complet
Rémunération : 2 135,00 € brut mensuel
Section(s) CN : Système Terre : enveloppes superficielles

**Description du sujet de thèse**:

- Les organismes mésopélagiques (vivant entre 200 et 1000 m de profondeur), représentent un maillon d'importance capitale dans les interactions trophiques. Parmi eux, environ 50% migrent chaque jour de la zone mésopélagique vers la zone épipélagique (proche de la surface), avec une proportion allant de 20 à 90% selon les régions. Les organismes migrateurs remontent des profondeurs à la tombée de la nuit pour se nourrir en surface. Ils plongent au lever du jour en excrétant du carbone organique dissous et rejettent du carbone organique particulaire sous forme de pelotes fécales dans les profondeurs. Cette dynamique verticale connecte ces deux zones et contribue activement aux flux de matière organique descendants, et plus particulièrement au flux de carbone (export de carbone) dans l'océan profond. Ainsi, ces migrations jouent un rôle dans la pompe biologique du carbone qui restent encore mal quantifiées. Le flux de carbone associé à ces migrations verticales est estimé de 0.9 à 3.6 Pt C an 1 selon les régions océaniques (Boyd et al Ainsi, ce transport actif de carbone organique par les organismes migrateurs pourrait contribuer à hauteur de 60% de la pompe biologique gravitationnelle dans certaines régions (Davison et al Ce transport actif de carbone est la deuxième pompe la plus importante en termes de flux de carbone et de séquestration de carbone dans la zone bathypélagique m) après la pompe biologique gravitationnelle (Boyd et al Ceci explique l'intérêt croissant de la communauté scientifique pour ce groupe d'organismes et pour la zone pélagique.
- Dans la zone mésopélagique, la bioluminescence (émission de photons par les organismes vivants) est la principale lumière visible. C'est une capacité présente chez plus de 75% des organismes marins, de la surface aux profondeurs (Martini & Haddock Elle peut être vue comme un proxy qualitatif et quantitatif de la présence d'organismes, de leur distribution, de leurs migrations horizontale et verticale ainsi que des relations prédateurs / proies (Chatzievangelou et al Malgré l'importance de la bioluminescence dans les écosystèmes marins et dans la pompe à carbone biologique ("bioluminescence shunt hypothesis", (Tanet et al , nos connaissances scientifiques sur ce phénomène restent limitées par les solutions techniques existantes (capteurs, loggers) et notre capacité d'observer ces phénomènes à large échelle, et à haute fréquence d'acquisition spatiale et temporelle. En effet, la plupart des capteurs existants ne permettent pas de détecter la lumière émise par la bioluminescence, d'intensité relativement faible et brève. Ce ne sont qu'entre 107 à 109 photons qui sont émis par seconde pendant quelques centaines de millisecondes (100 ms pour certaines microalgues comme Lingulodinium, 7000 ms pour les cténophores du genre Beroe) (Messié et al Cette variable doit par conséquent être mesurée à haute fréquence d'échantillonnage. Enfin, les organismes marins émettent principalement à la suite d'une stimulation mécanique. Les variables environnantes (vitesse, direction, courant ou déplacement) sont donc essentielles pour comprendre le signal mesuré.
- Dans le cadre du projet CEMSOR2 (financé pour , le LIRMM, le MIO, l'IFREMER et la Division Technique de l'INSU vont travailler conjointement à l'amélioration d'un prototype de balise multi-instrumenté, autonome et miniaturisée capable d'enregistrer la bioluminescence in situ. Le déploiement de cette balise sera fait sur 10 poissons d'espèces côtières et profondes à La Réunion avec largage automatique et transmission des données compressées et de la position de la balise (pour permettre sa récupération et l'extraction des données brutes). Le choix des espèces de poissons qui seront équipés par les balises sera opportuniste car dépendant de l'activité de pêche. Les balises ne seront déployées que sur des espèces et des individus dont l'écologie correspond aux besoins d'acquisition et dont la taille permet d'équiper le poisson en respectant un protocole éthique.
- L'IFREMER et le LIRMM collaborent déjà ensemble pour le biologging mais n'ont pas encore développé de co

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